jeudi, juin 22, 2006

Randonnées dans le Vallon de la Pilatte

Départ à 4 dans une voiture IFP le jeudi 15 juin à midi en direction de la Bérarde, un hameau appartenant à la commune de St Christophe en Oisans et que l'on trouve au bout de la route dans la vallée du Haut Vénéon.
Nous arrivons à 20h au refuge du Centre Alpin Français de la Bérarde à 1713 mètres d'altitude.

1er Jour

Après une bonne nuit de repos, nous démarrons vers 9h, sous une petite pluie, notre première marche au coeur du massif des Ecrins pour atteindre le refuge de la Pilatte qui sera notre QG pour les 3 prochains jours.

Cette ballade qui doit faire pas loin de 10 kilomètres de distance et 867 mètres de dénivelé est plus difficile qu'elle n'y parrait (pour un non sportif comme moi tout du moins!). J'arrive au refuge de la Pilatte à 2580 mètres d'altitude à bout de souffle 4 heures après avec une bonne demi-heure de retard sur mes 3 autres compagnons! La dernière heure de grimpette dans les névés aura été particulièrement difficile...


2èm Jour
Le lendemain, nous prenons notre rythme de croisière de montagnard avec un levé à 5h pour partir vers 5h30 à l'ascension du Mont Gioberney. Ce mont qui se situe sur le même flanc de montagne que le refuge est ce qu'on peut faire de plus près pour notre première journée. Nous arrivons au sommet à 3351 mètres après 3h de marche dans les névés et dans les rochers.

Nous rentrons au refuge par le glacier et nous arrivons un peu avant 10h, tout mouillé, après s'être pris une bonne averse...
Au refuge, pas de chauffage, les affaires ne sèchent toujours pas depuis la veille et ce n'est qu'en fin de journée du samedi, lorsque les gens affluent avec leurs tenues
mouillées, qu'on aura un peu de chauffage.

3èm Jour
Dimanche matin, réveil à 4h pour faire l'arête des 'Boeufs Rouge', en face du refuge, de l'autre côté du glacier de la Pilatte que nous devons traverser dans sa largeur.
Nous arrivons vers 8h30 au col du Sélé qui marque le départ de cette longue arête qui mène à la pointe des 'Boeufs Rouge' à 3515 mètres. Nous nous arrêtons vers 10h, à 100 mètres du pic et avant d'entammer la partie la plus pentue de l'arête en s'inquiétant de la dégradation climatique.
Vers 11 heures, alors que nous sommes en train de descendre le glacier, une averse digne de ce nom nous tombe dessus! Mi grèle, mi pluie, nous arrivons au refuge vers 12h trempé jusqu'aux os.
Le petit coup de chauffage de fin de journée et le vent à l'extérieur arrivera à faire sécher la plupart des vêtements.


4èm Jour
Pour notre dernier jour, la pointe de la Pilatte est la course qui s'avère la plus adaptée. Pas trop longue, pas trop difficile, pour nous permettre de redescendre à la Bérarde en début d'après-midi.

Réveil à 4h pour un départ vers 5h sur le glacier qu'il nous faut traverser dans toute sa longueur. Nous arrivons au sommet à 3475 mètres à 8h, et, le temps de quelques photos en panoramique au sommet, nous retournons au refuge pour y arriver un peu avant 10h. Pour la première fois du week-end, nous avons fait une course sans pluie !!!




Après remplissage des sacs, nous descendons pour la Bérarde vers 11h30 et arrivons à la voiture vers 14h. Cette marche est décidemment très longue et fatiguante, même à la descente.



Un rapide petit rafraichissement dans la rivière (et oui, il fait beau et chaud maintenant que nous rentrons) pour éviter trop d'odeurs dans la voiture et c'est parti pour le retour vers Paris ...







Pour résumé le week-end: 1 col (Sélé, Boeufs Rouge), 2 sommets (Gioberney, Pilatte) et un peu plus de 7000 mètres en dénivelé positif et négatif sur 4 jours (dont presque 3000 mètres le dernier jour!).
Week-end fatiguant, mais le massif des Ecrins qui renferme des centaines de ballades aussi jolies vaut vraiment cet effort.

jeudi, mai 25, 2006

Un nouveau jouet

De retour du Pérou, nous avons passé quatre jours en famille dans le sud pour retrouver nos petits loups et pour les ramener au bercail!
Nous avons profité de ce week-end familiale pour fêter mon anniversaire. A cette occasion, j'ai eu plein de super cadeau dont un téléphone portable dernier cri.


Ce nouveau petit jouet, le smartphone Nokia N80, est un condensé de technologie.
Il fonctionne sous le système Symbian 9.1 sous la plateforme de développement S60 de 3ème génération, il est donc complètement évolutif.
Côté multimédia, il reçoit la radio, il fait lecteur mp3, appareil photo et video 3M pixel, lecteur video et photo et on peut étendre sa mémoire interne (60Mo) avec des cartes mémoire Mini-SD (jusqu'à 2Go aujourd'hui).
Côté communication, il fait Infrarouge, Bluetooth, WiFi, USB, uPnP, 3G, edge, GPRS. On peut donc téléphoner en visio (3G), naviguer sur internet (WiFi ou GPRS), l'utiliser en télécommande d'autres appareils uPnP ou comme modem pour un ordinateur via le GPRS et l'USB.
La navigation sur internet avec l'écran d'une résolution de 352x416 est très précise, on peut aller sur n'importe quel site!


Un inconvénient: étant très récent et la version du sytème sur lequel il tourne aussi, il y a pour le moment peu d'applications que l'on peut installer dessus.
Pour le moment, je fais tourner Google Maps version mobile qui fonctionne super bien.

Une prochaine étape sera éventuellement de le transformer en GPS en branchant une antenne GPS dessus.

Pour information, suite à cette nouvelle aquisition, j'ai changé de fournisseur et de numéro de téléphone.

mercredi, mai 10, 2006

Pisac, Cuzco et Lima


Le 7 mai au matin, c'est la visite du site archéologique de Pisac. Les ruines, ancienne ville fortifiée, sont positionnées stratégiquement en dominant le village et sont composées de plusieurs terrasses agricoles, groupes d'habitations ainsi que des greniers et entrepôts défendus par des tours ou des forteresses. On peut aussi observer, sur une paroi de la montagne, en face du site, un des plus grand cimetière Incas.

Puis, s'ensuit la visite des Salines de Maras, des centaines de bassins de rétention de sel datant de l'époque pré-inca des "Maras", profitant d'une source d'eau salée sortant de la montagne.

Sur le marché de la ville de Pisac, et avant de partir pour Cuzco, nous auront l'occasion de dépenser nos derniers soles!


L'après-midi est reservée à la visite de Cuzco et des sites environnants.
La caractéristique principale de la ville de Cuzco, 'nombril du monde inca' est d'être construite sur des fondations d'origine incas. Nous visiterons le temple du soleil, de l'époque inca et conservé intacte dans le centre-ville, la cathédrale et les catacombes.
Aux alentours de la ville et dans les hauteurs, nous auront droit à la visite de divers site incas : Sacsayhuaman, la forteresse qui défendait Cuzco, Puka Pukara, la forteresse rouge et l'amphithéatre de Kenko, temple religieux.
La soirée est réservée à la visite de magasins d'art (cf la toile que nous avons ramené!) et à une sortie nocturne dans divers endroits 'chauds' de la ville histoire d'essayer de se fatiguer un peu en prévision du long vol de retour qui nous attend...


Le 8 mai, c'est le trajet Cuzco -> Lima par un vol interne au dessus de la cordillère. A Lima, on visite l'ancien quartier colonial près de la place d'armes de la capitale, bordée de l'hotel de ville, de la cathédrale et du palais de l'Archevêché.
Nous terminerons le séjour avec la visite du musée de l'or du Pérou et des armes du monde à Lima. Ce musée, provenant d'une collection d'un richissime espagnol, est impressionnant de richesse tant en arme de tout pays et toute époque qu'en orfevrerie préhispanique avec de nombreux objets en or dont le célèbre couteau de cérémonie : le Tumi.



Le 9 mai, retour sur Paris via Caracas, arrivée à Paris le 10 mai à 11 heures après 20 heures de voyage.
Après une trentaine d'heures debout (longue journée et nuit blanche!), on va enfin se coucher avant de retourner à l'aéroport CdG pour aller à Nice retrouver nos 'petits' le 11 mai !
FIN.

Ollantay Tambo et le Machu Picchu

Le 6 mai, départ à l'aube (6h30) pour la visite du site archéologique de Ollantay Tambo. C'est aussi la gare à partir de laquelle nous prendrons le train pour le Machu Picchu. 1 heure de bus à travers cette merveilleuse vallée sacrée "Urubamba" peuplée de ruines incas et longeant la rivière Urubamba (anciennement Vilca Nota) qui ne cèsse de s'élargir.

A Ollantay Tambo, on visite une forteresse inca battis sur un rocher, cela nous donne l'occasion de découvrir l'architecture inca avec la séparation entre le secteur agricole comprenant les cultures en terasse toujours utilisées aujourd'hui et les quartiers d'habitation construits en pierre brute et le secteur de la citadelle, en amont, dont les murs sont composés de gros blocs de granit taillés et polis.

Une heure plus tard, à 9 heures, nous prenons le train qui nous emmêne au village au pied de la montagne du Machu Picchu en 1h45 de trajet le long de l'Urubamba avec un paysage magnifique qui ne cèsse de s'intensifier en végétation amazoniale.

Une fois arrivé à la gare de destination, une navette locale nous emmêne en 25mins de piste sinueuse au pied du site inca du Machu Picchu, à 2400 mètres d'altitude. Spectacle impressionnant que de voir apparaitre, à travers la forêt vierge, les ruines de cette cité inca conservée telle que découverte en 1911.
Avec un groupe de six personnes, nous décidons de pimenter un peu la visite en empruntant le sentier qui nous emmêne au sommet du Huayna Picchu, la montagne qui surplombe de 300 mètre le site inca. En 1 heure, nous sommes au sommet, au terme d'un escalier inca assez vertigineux, mais le prix en vaut la chandelle et les photos 'aériennes' du site parlent d'elles-mêmes.


Nous déjeuneront dans un restaurant français au pied de la montagne, prês de la gare, avant de reprendre le train (1h45) puis le bus (1h) pour retourner sur Pisac.
La suite...

Le lac Titicaca et la Vallée Sacrée

Le 4 mai, après une bonne nuit de repos, on est fin prêt pour attaquer la visite du lac Titicaca.

Nous sommes à 3600 mètres d'altitude sur ce lac unique de plus de 8500 km2 (on pourrait dire mer intérieure!). Après 15 minutes de bateau à travers une forêt de roseaux, à 6 kms de la côte de Puno, on atteint les îles flottantes de la tribut des "Uros". Ancienne civilisation qui c'est retirée sur le lac à l'arrivée des espagnols. Ils ont construit des îles en roseau qui flottent sur le lac. Chez eux, tout est construit en roseau et en tronc d'eucalyptus et ils ne vivent que de pêche, de chasse à l'oiseaux et un peu de tourisme.

Nous reprenons le bateau pour aller sur l'île de Taquile, à 1h30 de la côte, c'est une vraie île sur laquelle vivent quelques 350 familles de manière totalement traditionnelle. Paysages somptueux des cultures en terasse au bord de l'eau avec les sommets enneigés de la cordillère en fond. L'île est comme un gros rocher de 200 mètres de haut qu'il faut gravir pour atteindre le centre du village puis redescendre de l'autre côté via un escalier de 533 marches !!

Le retour en bateau sera un peu plus long que prévu (2H30 au lieu de 1H30) pour cause d'une panne d'un des deux moteurs! Retour de nuit à Puno sur une mer (heu... lac!) assez agitée : gros nuages noirs, vent et quelques gouttes de pluie, les premières et seules du séjour). On finira la journée par une petite ballade en ville pour claquer quelques soles.

Le 5 mai, départ à 7h du matin pour notre dernière grosse journée de bus pour faire le trajet Puno/Cuzco. La journée commence par la visite des Chullpas de Sillustani. Les Chullpas sont des sortes de tours funéraires datant de l'époque Inca et pré-Inca et qui servaient à enterrer les nobles (les fils du soleil pour les incas). La plus célèbre est la tour du Lézard de l'époque Inca qui mesure 12 mètres de haut.

La route pour Cuzco traverse l'altiplano dans un paysage qui se veut de plus en plus verdoyant plus on monte vers le nord jusqu'au col de La Raya à 4313 mètres qui signe l'entrée dans la vallée de la rivière Vilca Nota.

Cette rivière, qui prend sa source au niveau de La Raya entre les deux sommets Chimboya et Cunarama (~5450 mètres de haut) se transformera plus loin en le fleuve Amazone (après jonction avec plusieurs autres rivières péruviennes).
On continue donc notre route dans cette vallée en descendant et en longeant la Vilca Nota jusqu'à atteindre notre hotel à Pisac. Pisac est un petit village, site archéologique, à 20 kms au nord de Cuzco et situé à l'entrée de la "Vallée Sacrée : Urubamba.

Nous ne sommes alors plus qu'à 2300 mètres d'altitude, les poumons respirent à nouveau, l'air redevient humide et chaud et la végétation se veut de plus en plus dense. On sent la proximité du bassin amazonial que nous verront de plus près encore demain ...
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La vallée du Colca


Le 2 mai, c'est un départ à 8h pour la petite ville de Chivay, à l'entrée de la vallée du Colca. Le bus monte doucement vers l'altiplano, vaste plaine désertique à 4000 mètres d'altitude sur laquelle vivent des Vigognes, des Alpagas et des Lamas. La vigogne est une éspèce protégée qui est exploitée pour sa laine. En effet, la laine de vigogne peut se négocier jusqu'à $2000 le kilo, c'est la 2ème laine la plus chère au monde après le Cachemire.


Lors de la traversée de l'altiplano, nous avons droit à de superbes vues sur divers sommets volcaniques qui culminent à une moyenne de 6000 mètres (le Chachani, le Misti, le Pichoupichou, le Chukura, le Mismi, ...). Puis c'est le passage du col Patapampa à 4910 mètres avant de redescendre dans la vallée de la Colca à Chivay. Le passage du col nous donne droit à un paysage lunaire étonnant.

Nous arrivons à Chivay vers 15 heures, le temps de s'installer à l'auberge et c'est reparti pour la visite du marché local puis les bains d'eau thermal à la Calera en fin de journée. C'est complètement surréaliste de se retrouver à la nuit tombée (au Pérou, à cette époque, le soleil se couche à 17h30) à 3600 mètres d'altitude dans une piscine en extérieur à observer les étoiles !


Le 3 mai, une grosse journée de bus nous attend avec le trajet de Chivay vers Puno, en commençant à 6 heures du matin par aller observer le vol des Condors. Sur la route, on longe la vallée de la Colca, autrement appelée la "Vallée Perdue des Incas". On a droit à de superbes vues sur les cultures en escalier datant de l'époque pré-inca. Pour observer les Condors, à la "Croix du Condor", on s'arrête au niveau de l'entrée du Canyon de Colca (canyon le plus haut du monde atteignant une hauteur de 3400 mètres entre le lit du Colca et le sommet des berges, canyon que nous ne verrons malheureusement pas). Toujours est-t'il que les Condors sont au rendez-vous et nous aurons même l'occasion d'en voir planer une bonne dizaine simultanément au dessus de nos têtes.

Puis c'est le départ pour la ville de Puno, au bord du lac Titicaca: retour sur nos pas pour repasser le col de Patapampa, retour sur l'altiplano sur la piste pour bifurquer à un moment sur une route goudronnée qui nous mènera à Puno en traversant la cordillère d'ouest en est sur l'altiplano à 4000 mètres d'altitude.

Lors de cette traversée, il faudra passer un second col à 4500 mètres derrière lequel nous traverserons la ville de Julliaca réputée comme point de passage de contrebande.
On arrive au bord du lac vers 19 heures, on est fatigué, la tête compressée (mal d'altitude) et la tourista ! A l'hotel, nous verrons un médecin comme 30% du groupe ce soir là qui nous diagnostiquera une classique infection intestinale.
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lundi, mai 01, 2006

Arequipa


Isolée entre le désert côtier et la cordillère des andes, Arequipa est la deuxième ville du Pérou après Lima. Son surnom de 'ville blanche' ou Arequipa 'La Blanca' lui vient des constructions en pierre volcaniques d'un blanc étincelant. En effet, Arequipa est dominée par un groupe de volcans dont le plus haut, le Chachani, culmine a 6075m.
La ville, perchée a 2400 mètres d'altitude jouit d'un climat printannier toute l'année. On y trouve la végétation du sud de la France.


La journée du 1er mai est reservée à la visite de cette ville classée patrimoine culturel. On a donc l'occasion de découvrir les divers monuments religieux d'époque : la cathédrale sur la 'place d'armes', l'église de la Compania, la chapelle San Ignacio et surtout, le couvent Santa Catalina qui à lui seul vaut le détour. Le couvent est une véritable petite ville dans la ville, construite avec des murs de couleur ocre, bleu et blanc.
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La civilisation Nazca


40 minutes dans un petit coucou (sorte de petite voiture avec des ailes et une hélice!) sous un soleil de plomb c'est suffisant pour apprécier l'étrangeté de ces formes géométriques tracées à même le sol d'un plateau désertique. Les lignes de Nazca datent de la civilisation Nazca (entre le 4èm et le 10èm siècle) et n'ont été découverte par hasard qu'en 1939. C'est Maria Reiche qui a passée une bonne partie de sa vie à les étudier qui les a fait connaitre au reste du monde.


Départ en bus à 10h30 pour faire le trajet Nazca -> Arequipa (550kms). On rejoint la côte au niveau d'un petit village perdu au fond d'une crique paradisiaque : 'Puerto Inkas', où nous déjeuneront. Sur place, on peut observer les ruines d'un village inca.

Sur le trajet, un peu plus loin, on peut observer le passage d'une faille correspondant au chevauchement de deux plaques qui forme la cordillère des Andes.

On longe la côte, une succession de falaises et de désert, sur une bonne moitié du trajet, suivi de prêt par des rapaces : des vautours à tête rouge!

Sur une étendue de 5kms, nous auront l'occasion d'observer des champs de cactus géants. Ca sera la seule végétation rencontrée (et dont le guide n'a pas su nous expliquer la présence en cet endroit précis!) en dehors des quelques plaines fertiles traversées.

C'est au terme d'une traversée de 3h30 dans les terres montagneuses que l'on arrive, non sans joie, à Aréquipa à 2300m d'altitude à 22h30 où nous attend un dîner à l'hotel, accompagné de son orchestre traditionnel.
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dimanche, avril 30, 2006

C'est l'Pérou

Vendredi 28 avril 2006, debout à 5h30 pour prendre le bus à l'IFP à 6h30. L'avion décolle à 10h30...
Première escale à Caracas, arrivée à 14h30 heure locale avec un décallage de 6 heures. Il fait 30 degrés C dehors.
Deux heures d'attentes dans le petit aéroport de Caracas avant l'envole vers Lima sur Taca Airlines! Quatre heures de vol et une heure de plus de décallage dans la vue.
Casa Andina Hotel


On arrive enfin à Lima vers 19h30, heure locale, après 11 heures d'avion et presque 20 heures de voyage, une température de 66 degrés F., c'est le début de l'hiver ici!
A 21h nous sommes à l'hotel où nous attend l'apéro spécialité locale : le "Pisco Sour".





Le Samedi 29 avril, debout à 5h pour un départ en bus à 6h, grosse journée de visites et de route en perspective : 450kms de Lima a Nazca.
On longe la côte désertique pour rejoindre les îles Ballestas près de la réserve naturelle de Paracas. Aux alentours de Lima, c'est une succession de dunes et de bidon-villes perdus dans la brume (c'est le passage brutal été-hiver et le changement de température sur l'océan qui provoque cette brume matinale).

Un tier de la population péruvienne vit à Lima qui est une ville très étendue.
Le Pérou est composé à 10% de désert côtier (un des désert le plus arride du monde), à 30% de cordillère des Andes et à 60% de bassin amazoniale.
Pour relier Lima à Nazca, on empreinte la Panaméricaine Sud qui traverse les deux amériques du Nord au sud le long de la côte ouest jusqu'au Chilie.
Le long de la côte Péruvienne, c'est une succesion de dunes (désert) et de vallées (culture du coton, magnioc, asperges, maïs, vignes, ...).
De 10h à midi, visite des Iles Ballestas en bateau. On y trouve des oiseaux de toute sorte: des phoques, des manchots, des pelicans dans des décors rocheux incroyables (inspiration de Hergé pour Tintin et le Temple du Soleil). C'est aussi l'occasion de découvrir le 'Chandelier des Andes', un dessin géant de 183 mètres de haut visible uniquement de la mer et tracé sur une falaise de la baie de Paracas par un peuple mystérieux!

A 13h, déjeuner et dégustation de Pisco. Visite du musée Archéologique à Ica, puis trajet Ica -> Nazca.
A Nazca, visite du planétarium construit en hommage à Maria Reiche (le planétarium expose les travaux de Maria Reiche qui a étudiée les lignes de Nazca en les rapprochant de l'astronomie) puis visite d'un potier traditionnel : "Tobi".
Diner dans un restaurant traditionnel.

Le 30 avril au matin, nous allons survoler les lignes de Nazca puis encore une grosse journée de route nous attend de Nazca à Arequipa dans les montagnes.
La suite ...

PS1: notes prises avec un clavier péruvien! La mise en page et l'illustration viendront plus tard.
PS2: recette du cocktail "Pisco Sour": du pisco, un trait de citron vert, un trait de sucre de cannes, un blanc d'oeuf et de la glace pilée, le tout mixé jusqu'à ce que les blancs montent un peu.

mardi, avril 18, 2006

Préparation du périple ...

Nous nous préparons tout doucement pour notre prochain grand voyage touristique : le Pérou en 11 jours !

Ixus750 de face
A cette occasion, nous avons investi dans un nouvel appareil photo : le Canon Digital Ixus 750.

Lors de notre recherche d'un nouvel appareil, nos critères étaient une petite taille, une utilisation simple avec un grand écran et la possibilité de mettre des cartes de grande capacité.
Ixus750 de dos
Nous avons donc opté pour cet appareil qui nous satisfait pleinement. Rapide à allumer, simple à utiliser et efficace, ca nous change de notre ancien gros Olympus.

Avec 3 giga sur deux cartes mémoire à raison de à peu près 350 photos par giga (en résolution maximale et compression minimale), on devrait pouvoir tenir la dizaine de jours de voyage à l'autre bout du monde sans avoir besoin de décharger les photos!

Voilà, et à ce propos, toutes les photos familliales prises depuis à peu près 1 mois le sont avec cet appareil (vous avez remarqué une différence?).

Sebastien.

lundi, avril 17, 2006

Premier article

Hello,

Voici un premier article sur mon premier blog!

Par l'intermédiaire de ce journal de bord familliale, on va tenter de donner quelques nouvelles de la famille Schneider côté Seb, Sévy et leurs enfants.

Je ne promets rien sur la fréquence des nouvelles par contre!

Toujours est-il que le principe du 'blog' est très sympa et permettra de péréniser les divers informations qui y seront transmises.

Seb.